Animer à partir des ressources de chacun

Espace(s) thématique(s) auquel/auxquels se rattache ce levier :
Stratégie(s) à laquelle/auxquelles se rattache ce levier :
Professionnels et chercheurs recommandent les méthodes élaborées dans le cadre de « l’éducation ou pédagogie active ». Ce sont des pratiques d’intervention qui visent à animer des groupes en s’appuyant sur leurs propres ressources afin de produire des changements, en favorisant l’apprentissage et une meilleure connaissance de soi. Les méthodes sont axées sur une pédagogie de l’action qui stimule la participation de tous, de manière démocratique. Commet cela se traduit en pratique ?

Construire les bonnes conditions de l’animation

L’un des leviers mis en avant par les professionnels est la mise en place de bonnes conditions de déroulement de chaque activité. Il s’agit ainsi de veiller à une série d’aspects préparatoires aux interventions afin de mettre toutes les chances de son côté : construire un cadre rassurant, propice à la convivialité, qui favorise la compréhension réciproque et l’estime de soi.

On peut veiller à une disposition des espaces permettant la convivialité et à un accueil chaleureux des participants.

Le travail sur les CPS peut toucher à des aspects intimes des individus, difficiles à exprimer si l’on n’est pas en confiance. Afin de créer un cadre confidentiel et rassurant, il peut être utile de mettre en place des jeux ou des animations adaptées.

Création d’un « cercle magique » qui permet d’accompagner les enfants dans leurs peurs et questionnements de manière ludique et interactive.

Le travail sur la santé sexuelle touche à l’intimité des personnes qui peuvent éprouver des difficultés à s’exprimer si elles ne sont pas en confiance. Afin de créer un cadre confidentiel et rassurant, il peut être utile de mettre en place des animations adaptées grâce à des outils, tout en veillant à garder de la place aux échanges et à l’expression des priorités de chacun.

Dans le cadre d’ateliers avec des personnes migrantes, utilisez un photolangage représentant le public pour amorcer les échanges autour des connaissances des participants et participantes.

Lorsque cela est possible, il est conseillé de privilégier la création de petits groupes de 6 à 15 participants. Cela permet une meilleure gestion des temps d’échange et favorise la création d’un fil rouge liant les différentes activités, ainsi que l’implication des participants.

Travail en petits groupes : chaque groupe choisi une thématique en lien avec la santé sexuelle et affective (le consentement, le respect, l’instauration de relation saines, etc.). Restitution et mise en commun sous forme d’affiches.

Travail d’enquête en petits groupes : chaque groupe choisi une thématique en lien avec la circulation de l’information en ligne, le droit à l’image, fake news. Restitution et mise en commun sous forme de journal télévisé.

Dans le cadre de plusieurs séances sur nutrition et activité physique, cela donne la possibilité de mettre en avant la complémentarité entre ces deux dimensions.

Il est également possible de mettre en place des temps dédiés avec des groupes homogènes, afin de favoriser une ambiance de confiance partagée dans un climat sans peur de jugement.

On peut créer des groupes de bébé nageurs de 0 à 6 ans, ou des séances d’aquagym au féminin où les mamans se sentiront plus à l’aise et en sécurité. Elles peuvent éventuellement se baigner habillées si elles le souhaitent. 

Il est également préférable de mettre en place des temps dédiés avec des groupes homogènes, afin de favoriser une ambiance de confiance partagée dans un climat sans peur de jugement.

Création de groupe en non-mixité de genre pour aborder la problématique des violences sexuelles.

Pour les professionnels, il est important d’être clair sur les termes que l’on emploie lors de la séance, ainsi que sur les objectifs posés. Cela implique de dédier un temps d’échange en amont de l’activité pour définir le « glossaire » de la séance, explorer les attentes et définir les objectifs. Cela permet de mieux structurer le travail avec les participants, de limiter leurs conjectures quant à des attentes potentielles et d’instaurer un climat de confiance. Il est important de veiller à poser des objectifs clairs en amont de chaque séance, cela permet d’y répondre plus facilement. Au même titre, les professionnels pointent l’utilité de proposer aux participants un cadre général de l’intervention autour duquel ils devront s’accorder.

Dans certains cas, il est possible de donner des rôles aux participant pour que chacun se sentent valorisé et impliqué dans le respect du cadre.

Définir avec les participants un règlement autour des bonnes pratiques à performer en collectif ou une Charte d’engagement posant les jalons de la communication de groupe.

S’appuyer sur les compétences des jeunes en matière numérique

L’univers numérique est particulièrement attirant pour les jeunes, qui peuvent avoir un certain nombre de connaissances techniques dans ce domaine. Dans le cadre des actions d’accompagnement aux usages des écrans, il est conseillé de mobiliser ces connaissances, ainsi que les compétences que les jeunes possèdent déjà. Cela favorise leur implication et permet d’instaurer un climat de confiance et de respect mutuel où chacun se sent valorisé et pris en considération. Cette approche facilite également l’intégration des messages de santé, car elle permet de faire le lien avec les ressources individuelles et renforcer le sentiment d’efficacité.

Atelier autour de compétences numériques des jeunes, qui sont ensuite formés à identifier les risques potentiels liés aux usages numériques dans la perspective d’intervenir auprès des pairs ou d’autres publics (parents, seniors, etc.).

Questionner les compétences et connaissances numériques et également une bonne façon pour introduire et donner du sens à des sujets variés.

Atelier sur les réseaux sociaux : l’animateur demande aux participants de l’aider à créer un compte sur un réseau, il demande ensuite quelles sont les techniques pour gérer audience, visibilité et autorisations. Cela permet d’aborder d’autres sujets comme la protection des données personnelles, le harcèlement en ligne, etc.

Point de vigilance : si certains jeunes peuvent paraître techniquement plus avancés que les adultes, il ne faut pas en conclure qu’ils maîtrisent l’environnement numérique et qu’ils n’ont pas besoin d’être accompagnés. Par ailleurs, nombreux jeunes peuvent rencontrer des difficultés avec certains outils. Il est donc recommandé de favoriser toujours la collaboration et l’entraide.

S’appuyer sur les connaissances et les compétences des publics en santé sexuelle

S’appuyer sur les connaissances et les compétences des publics en matière de santé sexuelle permet de créer des approches éducatives adaptées, inclusives et efficaces. Cela favorise l’implication de tous et permet d’instaurer un climat de confiance et de respect mutuel où chacun se sent valorisé et pris en considération. Cette approche facilite également l’intégration des messages de santé, car elle permet de faire le lien avec les ressources individuelles et renforcer le sentiment d’efficacité.

Le jeu KESKESEX est outil de médiation qui permet d’évaluer de manière participative la compréhension qu’ont les participants des problématiques de santé sexuelle (consentement, interdits, etc.).

Questionner les compétences et connaissances est également une bonne façon pour introduire et donner du sens à des sujets variés.

Des jeunes atteints d’autismes sont formés pour animer des ateliers sur la santé sexuelle auprès de leurs pairs. Ils partagent leurs expériences et discutent ouvertement de sujets tels que le droit à la sexualité, la contraception, les relations.

Inspirer la confiance pour développer l’esprit critique

La posture ouverte et la disponibilité de l’animateur favorisent à leur tour l’ouverture des publics et leur disponibilité pour prendre du recul et réfléchir sur leurs propres pratiques de manière constructive. L’idée est de créer les conditions qui leur permettent de développer une pensée critique et autonome. Dans cette perspective, les professionnels comme la littérature recommandent de s’appuyer sur les expériences et les conceptions des publics afin que les messages de santé véhiculés leur paraissent plus concrets et donc plus clairs.

On peut coconstruire avec les publics vivant avec une déficience intellectuelle des planches anatomiques, mettre en place un atelier autour de leur compréhension des différences sexuées à l’aide de poupées, travailler la contraception à partir de mallette contenant les différents contraceptifs existants, etc.

On peut coconstruire avec les enfants des questionnaires sur leurs pratiques alimentaires, mettre en place des ateliers de lecture des étiquettes ou de compréhension des informations en matière de nutrition. On peut également faire des expériences de « gouter à l’aveugle » entre produits industriels et faits-maison. 

Dans une optique de co-construction, d’instauration de confiance et d’écoute réciproque, ainsi que le temps d’échange après chaque animation permettent d’interroger les ressentis des participants et ce que l’animation leur a apporté. Cela facilite non seulement la conscientisation des expériences vécues, mais permet également à l’animateur d’ajuster son travail lors des séances suivantes. Pour cela, il est essentiel d’adopter une posture qui inspire aux participants aux animations de la confiance quant aux compétences professionnelles et personnelles des animateurs. Les intervenants doivent en effet constituer un point de repère tout au long de la séance, accompagner et rassurer les participants sur leurs propres capacités. 

Dans le cadre d’un atelier de cuisine, l’intervenant se place au même niveau que le jeune lorsqu’il réalise le plat avec lui et à tout instant le jeune peut poser des questions s’il n’est pas certain de la recette ou de ce qu’il y a à faire.

Valoriser les qualités

Lors des activités proposées, il est important de mettre en avant les qualités des personnes. Partir des ressources que chacun porte en soi est un élément clé du travail sur les CPS, car cela renforce le sentiment d’efficacité et permet de développer des nouvelles habilités relationnelles. Cela peut se faire en célébrant les réussites, la façon dont une situation particulière à été affrontée ou les « petites victoires » de tous les jours.

Dans l’accompagnement des jeunes, leur faire « revisiter  » leur parcours et leur histoire en soulignant ce qu’ils ont réussi, mais aussi comment ils ont dépassé des périodes où ils étaient en difficulté.

Il est conseillé d’aborder les contenus progressivement et proposer des activités qui soient au niveau des participants pour ne pas les mettre en difficulté.

Pour un travail sur les émotions commencer par des activités qui permettent d’identifier les émotions pour ensuite enrichir le vocabulaire sur ces dernières. Ceci permettra d’être plus à même de les nommer. Proposer ensuite des activités qui permettent successivement d’identifier les situations dans lesquelles les émotions surviennent et à quoi elles sont utiles. Pour finalement comprendre en quoi il est utile dans la vie de tous les jours de pouvoir identifier ses émotions. Une fois ce travail fait il est possible d’aller vers des activités qui permettent de réguler les émotions. Cette progression se fait ne général sur plusieurs séances.

Une autre façon d’augmenter le sentiment d’efficacité est de mettre en condition les publics de faire l’expérience d’une action réussie et interroger ensuite les ressentis et de leur permettre d’identifier ce qui a contribué à cette réussite. Cela facilite la conscientisation de ses propres qualités, ressources, goûts,…

Proposer des activités plaisantes, ludiques, qui mobilisent le corps par le sport, des activités qui peuvent également se faire en extérieur ou faire une activité qui donnera lieu à une réalisation concrète, comme rénover un meuble.

L’accompagnement à la prise de conscience des ses propres ressources passe aussi par la compréhension que celles-là peuvent varier en fonction du contexte.

Avec un jeune qui perturbe le groupe et le fait rire : lui montrer que cela dérange les activités mais que faire rire est une qualité qui est utile dans plein d’autres contextes.

Valoriser les qualités

Lors des activités proposées, il est important de mettre en avant les qualités des personnes. Partir des ressources que chacun porte en soi est un élément clé du travail sur la santé sexuelle, en lien avec le renforcement des compétences psychosociales, car cela renforce le sentiment d’efficacité et permet de développer des nouvelles habilités relationnelles. Cela peut se faire en célébrant les réussites, la façon dont une situation particulière a été affrontée ou les « petites victoires » de tous les jours.

Dans l’accompagnement des jeunes consommateurs de substances, leur faire « revisiter » leur parcours et leur histoire en soulignant ce qu’ils ont réussi, mais aussi comment ils ont dépassé des périodes où ils étaient en difficulté.

Il est conseillé d’aborder les contenus progressivement et proposer des activités qui soient au niveau des participants pour ne pas les mettre en difficulté.

Dans le cadre d’un travail avec des travailleuses travailleurs du sexe visant à renforcer leurs compétences en matière de santé sexuelle et d’autonomie, commencez par fournir des repères pratiques et des ressources concrètes nécessaires à la sécurité de toutes et tous avant de travailler plus en profondeur l’autonomie. Organisez une réunion d’introduction où les participantes peuvent partager leurs préoccupations et leurs expériences en toute confidentialité. Proposez des sessions d’information interactives détaillées sur les IST, les méthodes de protection, la contraception et les soins gynécologiques et fournissez les ressources adéquates. Transmettez également des informations sur les ressources locales pour obtenir de l’aide en cas de besoin, en matière de santé globale. Offrez ensuite des sessions sur la sécurité personnelle et travaillez autour de la reconnaissance des signes de danger et des réactions à adopter en cas de situation potentiellement risquée. Animez des discussions sur les droits des travailleuses du sexe, y compris les droits en matière de santé et d’accès aux soins. Enfin, facilitez la création d’un groupe de soutien où les participantes peuvent partager leurs expériences et leurs défis.

Une autre façon d’augmenter le sentiment d’efficacité est de mettre en condition les publics de faire l’expérience d’une action réussie et interroger ensuite les ressentis, et de leur permettre d’identifier ce qui a contribué à cette réussite. Cela facilite la conscientisation de ses propres qualités, ressources, préférences, etc.

L’accompagnement à la prise de conscience de ses propres ressources passe aussi par la compréhension que celles-ci peuvent varier en fonction du contexte.

Favoriser la mise en routine des éléments abordés

Pour faciliter l’appropriation et l’assimilation progressive des connaissances et des compétences transmises lors des activités interactives, il est utile de proposer cette même activité sur des créneaux différents afin de favoriser l’accès à différentes populations. Cela passe également par l’utilisation d’animations dont les éléments sont facilement reproductibles dans la vie courante. Il est donc recommandé de proposer des animations simples et sans trop de techniques.

Auprès de jeunes LGBTQI+, organisez des discussions ouvertes et des séances d’information sur la santé sexuelle au sein de la communauté, abordant des sujets spécifiques aux réalités vécues par les personnes LGBTQ+. Proposez que ces temps d’échange se poursuivent en auto-gestion.

Dans le cadre d’actions en lien avec la régulation du temps d’écrans, il est conseillé de favoriser la mise en routine des recommandations en les associant à quelque chose de ludique ou apprécié par les enfants.

Défi pour réduire le temps d’écrans à la maison inspiré à Harry Potter avec plusieurs équipes correspondant aux différentes « Maisons de Poudlard ».

Les animations doivent en effet permettre aux enfants et aux jeunes d’élargir leurs habitudes alimentaires et de les initier à l’expérimentation de nouvelles connaissances et de nouveaux gestes dans la vie de tous les jours. 

Pour susciter l’envie, les professionnels soulignent l’importance de faire des ateliers un souvenir positif. Dans cette perspective, il peut être également utile de laisser une trace de l’atelier, pour permettre aux participants de garder en mémoire l’expérience vécue, les informations échangées, et de valoriser la participation. Cette « trace » peut par ailleurs être un vecteur de communication et de valorisation. Ces expériences, que les participants pourront reproduire dans d’autres contextes, les confortent dans leur connaissance de soi, leur confiance en soi, leur estime de soi.

Offrez aux participants des carnets de notes spéciaux où ils peuvent écrire leurs réflexions et leurs objectifs personnels pour leur bien-être sexuel et leur autonomie.

Terminez une session d’atelier par un temps de convivialité, où chaque participant partage ses réflexions sur ce qu’il a appris et ressenti pendant la session. Remettez à chacun un certificat de participation personnalisé, signe de leur engagement et de leur implication.

Réalisation d’une production numérique par les jeunes sous forme de tutos, où l’on donne des astuces et des conseils pour réguler l’usage des écrans.

Cela peut être un diplôme, un livre (de recettes, de photo des activités réalisées, etc.) ou une médaille.

Guide du mieux-être, la fleur des émotions, le smartphone des besoins.

Après un cycle philo, création d’une marionnette du philosophe ou d’un jeu-philo, pour que les enfants animent une discussion philo en famille ou entre amis.

Mobiliser la médiation scientifique

La création d’une ambiance de confiance et d’échange passe également par la mobilisation de la médiation scientifique. D’après les professionnels, lors des animations, il est important de s’appuyer sur les connaissances issues de la recherche pour légitimer et enrichir davantage les contenus proposés. Cela en utilisant un langage adapté aux différents types de publics afin de créer les bases d’une meilleure compréhension des contenus de la part de tout le monde, ainsi que la reconnaissance des savoirs de chacun. De cette façon il est possible d’instaurer une ambiance propice aux échanges et à la confiance réciproque. Dans ce cadre, s’appuyer sur une médiation scientifique adaptée peut encourager la réflexivité des publics. Ces derniers se sentiront en mesure de s’approprier des savoirs issus de la recherche et seront donc plus enclins à développer une pensée critique sur les contenus proposés.

Il est possible d’organiser des conférences sous forme de rencontres interactives constituées par une session courte d’apports théoriques sur la nutrition (20’) et d’un temps d’échanges long, de type débat, sur 1h30 en plénière.

Mobiliser la médiation scientifique

La création d’une ambiance de confiance et d’échange passe également par la mobilisation de la médiation scientifique. D’après les professionnels, lors des animations, il est important de s’appuyer sur les connaissances issues de la recherche pour légitimer et enrichir davantage les contenus proposés. Cela en utilisant un langage adapté aux différents types de publics afin de créer les bases d’une meilleure compréhension des contenus de la part de tout le monde, ainsi que la reconnaissance des savoirs de chacun. De cette façon il est possible d’instaurer une ambiance propice aux échanges et à la confiance réciproque. Dans ce cadre, s’appuyer sur une médiation scientifique adaptée peut encourager la réflexivité des publics. Ces derniers se sentiront en mesure de s’approprier des savoirs issus de la recherche et seront donc plus enclins à développer une pensée critique sur les contenus proposés.

Il est possible d’organiser des conférences sous forme de rencontres interactives constituées par une session courte d’apports théoriques sur la santé sexuelle (20’) et d’un temps d’échanges long, de type débat, sur 1h30 en plénière.

Apprendre à connaître ses publics

Pour les animateurs, valoriser les ressources de chacun signifie d’adopter une posture ouverte et disponible, de sortir de la position d’expert, pour prendre en considération ce que chacun a à apporter. Dans ce cadre, il est très important de laisser les participants réfléchir et s’exprimer à partir d’eux-mêmes, ne pas induire leurs réponses en fonction de ce que l’on voudrait entendre, ni les catégoriser.

Dans le cadre d’actions auprès de personnes âgées, coconstruire des supports autour d’histoires positives et inspirantes sur la sexualité et le bien-être à un âge avancé.

Cette posture contribue à la participation des publics.

Dans le cadre d’une action dans une Maison d’Enfants à Caractère Social, être vigilant à ne pas enfermer les enfants dans leur histoire passée en se disant que tous leurs comportements dérivent d’une carence familiale.

Cette posture contribue à la participation des publics.