Mobiliser une personne tierce à l’action
Dans le cadre d’une action ou d’un programme en santé sexuelle, l’intervention d’un professionnel qui n’appartienne pas à l’organisme usuellement fréquenté par le public peut être un levier d’efficacité pour plusieurs raisons :
Faire intervenir un professionnel de la santé sexuelle, un éducateur en santé sexuelle ou un conseiller en relations interpersonnelles dans le cadre d’ateliers sur la thématique.
Travailler en concertation autour de l’intégration de la santé sexuelle au projet de vie des publics accueillis en institution.
Mettre en place un théâtre forum sur le thème de la sexualité et du handicap à destination des publics, de leurs proches, et des professionnels du territoire.
Le succès de l’intervention d’une personne tierce dépend de facteurs tels que sa formation, son expérience, sa posture professionnelle, ainsi que de sa capacité à s’adapter aux besoins des participants. Une collaboration étroite entre professionnels extérieurs et communautés peut maximiser l’impact de l’intervention en promotion de la santé sexuelle.
Connaître et se faire connaître
Plusieurs leviers sont mobilisés par les professionnels pour engager des collaborations et partenariats au sein d’un territoire, notamment :
La plupart de ces leviers sont à mettre en œuvre à l’échelle d’un territoire (entre différentes structures), mais peuvent aussi être envisagés au sein d’une même structure.
Partenariat entre agents de différents services au sein d’une collectivité pour faciliter la mise en place de jardins partagés (urbanisme, cohésion sociale et santé par exemple).
S’appuyer sur les leviers d’efficacité reconnus
Une fois le partenariat engagé, comment favoriser son bon fonctionnement et sa pérennité ? A partir d’une revue de la littérature, des leviers d’efficacité des partenariats ont été identifiés :
Mettre en place des bilans à chaque étape du projet afin d’identifier les points de vigilance et d’amélioration ainsi que les progrès accomplis.
Proposer des temps informels comme un repas partagé ou un apéro d’échange de pratiques.
Afin qu’une cohérence puisse s’établir entre professionnels exerçant différents métiers et/ou issus de différentes structures et qu’ils puissent davantage coordonner leurs actions, les professionnels insistent aussi sur l’importance de favoriser une culture commune entre ces acteurs.
Temps de formation commun entre professionnels de différentes structures, animation en début de réunion multipartenaires pour explorer les représentations autour d’une thématique/question.
Pour aller plus loin sur les leviers d’efficacité en termes de partenariat, découvrez le document :
Le partenariat comme levier de la participation des parents
Afin de mobiliser les parents autour des projets sur un territoire, il est recommandé de s’appuyer sur des instances partenariales déjà existantes et/ou de construire, et faire vivre des partenariats avec les associations locales qui sont déjà connues des familles.
Ateliers santé ville (ASV), Contrat local de santé (CLS) et Conseil local de santé mentale (CLSM).
Ces associations travaillent en effet au quotidien auprès des parents. Des liens de confiance sont déjà souvent établis avec les habitants, ce qui peut permettre d’inclure dans les actions les parents plus éloignés de la santé et de s’adapter au mieux à leur réalité. Certaines de leurs actions sont déjà bien repérées et fréquentées par les parents, sur lesquelles il est possible de s’appuyer pour la mise en œuvre de nouvelles interventions.
Café des parents dans un centre social, conseil d’école, etc.
Il est également intéressant pour les professionnels de travailler avec les associations où les parents sont actifs.
Conseil de quartier, associations de parents d’élèves, etc.
Le partenariat comme levier de la participation des parents
Afin de mobiliser les parents autour des projets sur un territoire, il est recommandé de s’appuyer sur des instances partenariales déjà existantes et/ou de construire, et faire vivre des partenariats avec les associations locales qui sont déjà connues des familles.
Ateliers santé ville (ASV), Contrat local de santé (CLS) et Conseil local de santé mentale (CLSM).
Ces associations travaillent en effet au quotidien auprès des parents. Des liens de confiance sont déjà souvent établis avec les habitants, ce qui peut permettre d’inclure dans les actions les parents plus éloignés de la santé et de s’adapter au mieux à leur réalité. Certaines de leurs actions sont déjà bien repérées et fréquentées par les parents, sur lesquelles il est possible de s’appuyer pour la mise en œuvre de nouvelles interventions.
Café des parents dans un centre social, conseil d’école, etc.
Il est également intéressant pour les professionnels de travailler avec les associations où les parents sont actifs.
Conseil de quartier, associations de parents d’élèves, etc.
S’appuyer sur des personnes relais pour favoriser la communication
Pour fédérer différents partenaires autour des projets, les professionnels soulignent l’importance de faire circuler l’information en s’appuyant sur des personnes relais et à travers différents canaux. Certains acteurs qui se trouvent à l’interface entre les publics, les services, les structures, etc. peuvent être de réelles ressources pour transmettre les messages. Il est aussi important que les moyens et dispositifs de communications auprès des partenaires soient clairement établis, et que des modalités de communication informelle soient pensées. Il est recommandé que le porteur analyse la façon dont la communication est perçue par les partenaires et qu’il puisse l’adapter en fonction.
L’importance de la coordination et de la médiation
La coordination de partenariats inter-structures à l’échelle d’un territoire est facilitée lorsqu’une personne est clairement identifiée pour ce rôle, ayant des compétences de coordination et d’animation de réseaux et se trouvant à l’interface de différentes structures.
Coordinateur ou coordinatrice d’Atelier Santé Ville, de Contrat Local de Santé ou de Projet Educatif de territoire, responsable du secteur enfance jeunesse, médiatrice ou médiateur santé.
Elle doit à la fois assurer la cohérence et la visibilité des actions au regard des objectifs, et faciliter les interactions entre partenaires en permettant à chacun d’entre eux de définir ses rôles, responsabilités et attentes. Elle a ainsi un véritable rôle de médiation et de traduction entre des acteurs aux réalités souvent différentes. Pour fédérer les acteurs sur le long terme, il peut être intéressant d’adopter un mode de coordination basé sur le consensus, la co-construction et l’égalisation des rapports de pouvoir entre partenaires, et de formaliser un cadre de valeurs partagé entre partenaires. Certaines actions comme la co-construction et la coanimation d’interventions, ou encore la co-organisation d’événements, peuvent aussi permettre de fédérer les acteurs, renforcer leur culture et leur expérience communes et de faire vivre les partenariats sur un territoire.
Semaine du goût, événements dans le cadre de la Fraîch’attitude, etc.