Mettre en œuvre des activités participatives

Espace(s) thématique(s) auquel/auxquels se rattache ce levier :
Stratégie(s) à laquelle/auxquelles se rattache ce levier :
En promotion de la santé, une grande importance est accordée par les professionnels à la participation des personnes aux animations collectives. Créer des dynamiques participatives au sein des groupes permet non seulement une meilleure appropriation des messages de santé, mais contribue à renforcer l’autonomie, les compétences relationnelles et la capacité à agir. Quels sont les ingrédients d’une participation réussie ?

Coconstruire avec le groupe

Afin d’assurer une participation active aux animations proposées, les professionnels recommandent de veiller à ce que les enfants, les parents, ainsi que les autres types de publics se sentent acteurs dès leur construction. Pour l’intervenant, cela signifie « cheminer avec le public » et coconstruire avec lui les activités au cours des ateliers. Les participants se sentiront ainsi plus motivés, valorisés et concernés. 

Création d’un micro-trottoir à l’école où des jeunes questionnent d’autres jeunes sur des usages numériques qui peuvent leur poser problème. Réflexion collective sur la priorisation des thèmes à aborder.

Ce type de démarche peut être adopté même avec des publics jeunes. Cela peut se décliner autour de la conception du projet, de la mise en œuvre des activités et de sa diffusion ou encore par des formations partagées entre professionnels et public.

Echanger sur les objectifs

Les professionnels recommandent également d’énoncer les objectifs des activités qu’ils proposent. En effet, savoir pourquoi on réalise telle ou telle activité favorise l’implication des publics. C’est un bon moyen pour les personnes de trouver du sens à leur participation.

S’appuyer sur les expériences et les compétences de chacun

Afin d’augmenter la participation et l’implication de chacun, une place importante doit être accordée à l’expérience et au vécu de chacun. Il s’agit d’un élément clé qui permet non seulement que l’activité et les messages proposés ensuite fassent sens vis-à-vis d’expériences personnelles, mais également de valoriser la richesse des différents vécus individuels au sein de la dynamique de groupe. Chaque vécu sera un point d’appui à la réflexion d’autant plus efficace qu’il est ancré dans une expérience concrète.

A côté du vécu expérientiel, les professionnels recommandent également de s’appuyer sur les compétences et le savoir-faire des publics. En ce sens, il est important que les solutions aux questions posées puissent émerger grâce au travail de groupe et qu’elles ne soient pas délivrées de manière descendante. L’intervenant doit veiller à que chacun puisse jouer un rôle au sein du groupe et se sentir responsable du travail collectif. Il s’agit d’un moyen pour valoriser ce que le groupe est capable de produire, ce qui renforcera l’estime de soi et la confiance.

Renforcer le savoir-faire et l’autonomie

Par l’expérience et l’implication aux différentes étapes du projet, les professionnels proposent de renforcer ainsi le savoir-faire et l’autonomie des publics en les plaçant au centre du processus de prise de décision. Cela permet non seulement de les rendre plus confiants et d’augmenter l’estime de soi, mais contribue également à développer leur intelligence et à poser les bases pour faire des choix en matière de santé. Il s’agit d’accompagner les publics dans l’acquisition de connaissances et compétences qu’ils pourront mobiliser dans la vie de tous les jours, ce qui renforce leur capacité d’agir et leur autonomie sur leurs choix en santé.